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LE
VOYAGE A TOKYO de Ozu Yasujirô ( 1953 ) ( Arte Video )
 Partant
d'une histoire simple, Yasujirô Ozu réalise
ici un des plus grands films du cinéma Japonais.
Film le plus connu du cinéaste,
le "Voyage à Tokyo" résume
tout l'art du réalisateur Japonais. L'ambiance,
en apparence, lente du film, le jeu très
sobre des comédiens, sont les éléments
les plus connus d'Ozu, mais renforcé ici
par un sentiment de nostalgie particulièrement
prenant.
Un
couple âgé décide de profiter
d'un été pour aller voir ses enfants
et ses petits-enfants. Mais, peu de temps après
leur arrivée, leurs espoirs sont déçus.
La vie moderne laissant peu de temps, leurs
enfants s'occupent tant bien que mal de ces visiteurs
devenus vite un peu embarrassants. Après
avoir été obligés de passer
de maison en maison, les parents repartent sans
avoir réussi à renouer vraiment les
liens familiaux d'autrefois.
Derrière
ce scénario presque banal, Ozu va montrer
avec nostalgie un Japon traditionnel,et avec lui
la cellule familiale, qui disparaît avec la
modernisation du pays. Les parents abandonnés,
se sentant devenus une gêne pour leurs enfants
est un message universel, bien au delà du
Japon. Le jeu admirable de Ryu Chishu et
de Higashiyama Chieko, ainsi que la sobriété
de la mise en scène d'Ozu rendent ce film
à la fois tragique et bouleversant. La scène
avec Setsuko Hara, en bru dévouée,
est probablement l'une des plus belles scènes
du film.
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VIVRE de
Akira KUROSAWA ( 1952 ) ( Toho )  Ce
film était l'un des préférés
de Akira Kurosawa qui transposait dans le personnage
principal sa propre préoccupation
de réaliser de nombreuses choses avant sa
mort.
Un
vieil homme ( Kanji Watanabe ) apprend qu'un cancer
le mine et ne lui laisse que quelques mois à
vivre. Après une période d'abattement
puis de recherche de l'oubli, il décide de
consacrer ses derniers mois à une
oeuvre utile, après tant d'années
dans une administration figée dans l'inaction.
A l'heure de sa mort, son entourage saura-t-il reconnaître
son oeuvre ?
Dans
un style parfois poignant, Kurosawa va décrire
la solitude d'un homme devant son destin inéluctable,
cherchant un peu de chaleur humaine, auprès
de son entourage qui ne l'écoutent pas. C'est
dans sa prise en main personnelle qu'il va trouver
enfin l'apaisement. Magnifiquement interprété
par Takashi Shimura, l'un des deux acteurs
fétiches de Kurosawa ( avec Toshirô
Mifune ), le film montre une humanité forte,
malgré un jeu encore proche du théâtre
Japonais ( Shingeki ) de Takashi Shimura.
Une véritable oeuvre.
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RAN de
Akira KUROSAWA ( 1985 ) ( Studio Canal )
Après
une très longue période d'indisponibilité,
voici enfin le DVD de Ran diffusé
en France. Basé sur la tragédie de
William Shakespeare "Le Roi Lear ",
ce film se rapproche bien plus de la tradition
théâtrale japonaise que "Kagemusha"
filmé 5 ans auparavant.
Akira
Kurosawa illustre ici la faiblesse du genre humain
et l'impermanence de toutes choses, si chère
à la tradition Samouraï. Un vieux seigneur
souhaitant se retirer de la vie militaire cède
le pouvoir à ses trois fils, les enjoignant
à rester unis. Mais la quête du pouvoir
suprême va jeter les deux premiers fils l'un
contre l'autre, tandis que le troisième préfère
partir par respect pour son père. Rejeté
par ses deux aînés, le vieux seigneur
va vite comprendre le peu de compassion qu'éprouvent
ses propres enfants, et la bassesse de la nature
humaine.
Superbement
réalisé avec des costumes et des armures
crées par Kurosawa lui-même, ce chef
d'oeuvre du cinéma Japonais retrace la violence
des guerres et ses tourments au cours de la période
Momoyama. Le jeu d'acteur de Tatsuya Nakadai,
l'un des deux acteurs fétiches de Kurosawa,
est ici admirable.
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KAGEMUSHA de
Akira KUROSAWA ( 1980 ) ( Fox )
Palme
d'Or au festival de Cannes, ce film d'Akira Kurosawa,
disparu en 1998, retrace la vie et la mort
de Takeda Shingen. Ce grand général
Japonais fut l'un des derniers Daimyos à
s'opposer à l'unification du Japon par Oda
Nobunaga, Toyotomi Hideyoshi et Tokugawa Ieyasu.
Afin
de cacher la mort de Takeda Shingen, durant le siège
du chateau de Noda en 1573, ses généraux
décident de lui substituer un sosie ( "Kagemusha"
: l'ombre du Guerrier ), pour préparer le
clan à cette difficile succession. Mais,
négligeant les conseils de son père,
l'héritier Katsuyori mène le
clan à son désastre en s'opposant
directement à Nobunaga. Battu à la
bataille de Nagashino en 1575, sa défaite
scelle la fin du clan Takeda.
Akira
Kurosawa profite de la légende du grand guerrier,
pour tisser une réflexion sur l'artifice
des apparences. Le sosie du grand guerrier,
au début simple petit voleur, va peu à
peu prendre la dimension de l'homme qu'il remplace
et s'identifier à lui et à son clan.
Son renvoi, après avoir goûté
à tous les honneurs le laisse totalement
désemparé. Tatsuya Nakadai
incarne ici un rôle d'une rare finesse.
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