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YUKIO
MISHIMA ( 1925-1970)
: Ecrivain
à la personnalité et au destin hors
du commun. Yukio Mishima ( de son vrai nom Hiraoka
Kimitake ) fait ses études de droit et
commence très jeune à écrire.
Il éprouve assez vite une double fascination,
celle de l'Occident et de ses écrivains
d'une part, et de la tradition du Japon d'autre
part. A 24 ans paraît son premier roman "Confession
d'un Masque". Largement autobiographique,
ce livre pose d'emblée les grands principes
de Mishima : culte de la beauté associée
à la mort, culte de l'héroisme et
une tendance homosexuelle forte.
Dés
lors, les livres vont se succéder, car Mishima
écrit beaucoup et vite. On peut citer parmi
ses ouvrages : Soif d'Amour ( 1951), Cinq Pièces
de Nô( 1956 ), Le Bruit des Vagues ( 1956
), et le superbe "Pavillon d'Or"(
1956). Dans un style assez occidentalisé,
Mishima excelle dans le caractère tragique
qu'il sait insuffler à ses personnages. Tourmentés,
toujours à la recherche d'un idéal,
ceux-ci ont très souvent un destin tragique,
conforme à la tradition Japonaise.
Mais
l'engagement de Mishima n'est pas que littéraire.
Sa fascination pour l'esprit du Japon ( Yamato
Damashi ) le pousse à vouloir remettre
en avant les valeurs traditionnelles du Japon, qu'il
voit essentiellement militaires. Il crée
une milice d'une centaine d'homme ( Tate no Kai
) qu'il entraîne personnellement. C'est avec
quatre d'entre eux qu'il investit le quartier général
de l'Armée à Tokyo et qu'il commet
un Seppuku ( suicide rituel ) le 25 Novembre
1970.
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YASUNARI
KAWABATTA ( 1899-1972)
: Prix
Nobel de Littérature de 1968,
ce grand écrivain Japonais a
été, comme le cinéaste
Yasujirô Ozu, un grand nostalgique
du Japon ancien disparu après
la deuxième guerre mondiale.
Ses oeuvres, empreintes de tristesse
et de nostalgie, décrivent souvent
les états d'âmes de personnages
hantés par leur passé
ou leurs souvenirs.
Né
à Osaka dans une famille de médecins,
Kawabatta perd tout de suite ses parents
et est élevé par une grand-mère
qui disparaît rapidement à
son tour. Le jeune garçon gardera
à jamais cet effroyable sentiment
de solitude.. A 22 ans, il commence
à écrire quelques livres,
mais sans succès. Pourtant en
1926 parait sa première oeuvre
reconnue " La
Danseuse d'Izu".
Il collabore alors à de nombreuses
revues et ne publie qu'en 1935 "
Pays
de Neige"
son deuxième succès.
La
deuxième guerre mondiale le laisse
anéanti. Il assiste alors à
l'occidentalisation rapide de son pays.
Il écrit alors de nombreux romans
" Le grondement de la Montagne",
"Kyôto", "Tristesse
et Beauté".
Tous portent alors la marque de Kawabatta.
Écriture soignée et beauté
des phrases, nostalgie des ambiances,
style descriptif et émotionnel.
Mais même le Prix
Nobel de
littérature qu'il reçoit
en 1968 ne guérit cet artiste
qui voit disparaître rapidement
l'ancienne société Japonaise
traditionnelle qu'il aimait. Le 16 Avril
1972, Yasunari Kawabatta se donne la
mort. Il était déjà
devenu un écrivain mondialement
connu et le cinéma avait déjà
porté à l'écran
plusieurs de ses romans.
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YASUSHI
INOUE ( 1907-1991)
:  Ce
très grand écrivain Japonais,
encore peu connu en France, doit sa
célébrité à
sa faculté à décrire
de façon totalement fluide
et précise des histoires, réelles
ou imaginaires. Né en 1907 à
Tokyo, il est diplômé de
"Kyodaï",
l'université de Kyôto,
dans les sections Art
et Histoire.
C'est cette dernière spécialité
qui va faire de lui un écrivain
hors pair.
Yasushi
Inoue d'abord journaliste pour le Mainichi
Shimbun,
puis soldat en Chine en 1937, se prépare
à devenir écrivain. Dés
1949, il reçoit le prix Akutagawa
pour
"Combat de Taureaux". Son
succès est dés lors immédiat.
Se suivent alors de nombreux romans
dont deux dominantes vont rapidement
apparaître : l'Histoire et la
Chine.
Dans
ces deux domaines, l'écrivain
va vite impressionner ses lecteurs par
la qualité de ses recherches
et de ses connaissances. Il écrit
ainsi plusieurs livres sur Confucius,
Gengis Khan, Kubilaï Khan pour
la Chine. Sur le Japon, la période
de Momoyama restera son domaine de prédilection
avec les romans sur Hideyoshi
ou
La Geste des Sanada.
Les
deux romans les plus connus de ce grand
écrivain, disparu en 1991, restent
" Le
Fusil de Chasse
(1949 ) et Histoire
de ma Mère
( 1975 ).
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JIRÔ
TANIGUCHI ( 1947)
:  En
quelques années, ce dessinateur
de manga Japonais s'est détaché
de l'ensemble de la production de masse
de bandes dessinées grace à
son trait de crayon, simple et reposant,
mais surtout pour ses scénarios
basé sur des histoires apparemment
anodines et où le
temps semble
s'écouler lentement.
Souvent
comparé au cinéaste Ozu
pour les thèmes abordés,
comme la nostalgie du passé et
les liens familiaux qui se dénouent,
Taniguchi Jirô excelle par contre
dans la diversité des scénarios
qu'il aborde. S'il commence dans les
années 70 avec des mangas policiers
assez classiques, il trouve son style
dés 1985 avec "Au
temps de Botchan"
(Botchan no Jidai) qui raconte la vie
de Sôseki Natsume. En 1987, c'est
le "Chien
Blanco"
( Blanca) qui vaut à son auteur
de nombreux éloges de la critique
Japonaise.
Mais
c'est en 1990 que débute vraiment
la consécration avec "L'homme
qui marche"
(Aruko Hito). Puis après un bref
détour par le manga historique
( Kaze no Shô) , c'est "Terre
de Rêves"
en 1992 et "L'Orme
du Caucase"
en 1993 qui imposent au Japon le jeune
auteur de manga. Il ne manquait plus
qu'un succès planétaire
pour asseoir Jiro Taniguchi au niveau
international. Ce sera chose faite avec
"Le
Journal de Mon Père"
( Chichi no Koyomi) en 1995 et "Quartier
Lointain"
(Harukana Machi e) en 1999. En 2000,
Jirô Taniguchi était célébré
comme un artiste incontournable tant
au Japon qu'en Europe ou aux Etats-Unis.
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