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LA CEREMONIE DU THE |
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HISTOIRE DE LA CEREMONIE
DU THE : Avec l'arrivée des Bushis au pouvoir en 1185, la tradition du thé disparut dans l'aristocratie Japonaise, dorénavant plus tournée vers les arts typiquement Japonais ( littérature ). Pourtant les moines Zen continuèrent à cultiver le thé, notamment à Uji près de Kyôto. C'est le moine Zen Eisai qui répandit ce breuvage dans tous les temples de la secte. A l'époque Muromachi, vers 1350, l'aristocratie Japonaise redécouvrit la cérémonie du Thé, tout d'abord au coeur de "tournois du thé" ( Tocha ) où l'exhibition de bols chinois de grande valeur, permettaient au participants de prouver leur raffinement. Mais c'est la classe guerrière des Bushis, sous l'influence du Zen, qui va transformer ces pratiques en véritable voie ( Chadô), et notamment le Shogun Askikaga Yoshimasa. Sen No Rikyû, sous la protection de Toyotomi Hideyoshi, formalisa alors vers 1580, les grandes règles de la cérémonie inchangée jusqu'à nos jours. |
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LES PRINCIPES DE LA
CEREMONIE DU THE : C'est le concept de Wabi qui dirige l'ensemble des actes des participants du Chanoyu. Cette philosophie prône la simplicité et l'isolement du monde extérieur pour atteindre un état de concentration Zen, propre à l'éveil spirituel. De ce principe va découler tous les actes de la cérémonie du thé, de même que l'environnement architectural ( Chashitsu ) et esthétique ( ustensiles). Chacun des participants sera donc invité à faire preuve de simplicité, d'humilité et de silence, avant et durant toute la cérémonie. On attend également, de chacun, une attitude de bienveillance qui doit permettre l'éclosion d'une harmonie parfaite dans le groupe. C'est dans ces moments de tranquillité et de respect que se goûte véritablement tout le plaisir spirituel de la Cérémonie du Thé. |
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LA PIECE DE LA CEREMONIE
DU THE : La décoration de la salle de thé reste extrêmement sobre, afin d'être en accord avec les principes de Wabi ( simplicité, retenue ) édictés par Sen No Rikyu au 16 éme siècle. Les seuls objets de décoration se trouvent dans une alcôve surélevée ( Tokonoma ), où est suspendue une calligraphie ou un paysage ( Kakemono ). Dans un coin de la pièce, un foyer ( Ro ) enfoncée dans les tatamis permettra au pratiquant de faire bouillir le thé ( Macha ). Le reste de la pièce est réservée aux invités qui s'accroupiront en cercle, le dos tourné aux murs. Les teintes uniformes des murs et des cloisons coulissantes ( Fusuma ) se mélangent parfaitement avec les teintes du bois des encadrements. Parfois un pilier de bois précieux ( Naka-Bashira ) ajoute une dimension très naturelle à la pièce. |
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LES OBJETS DE LA CEREMONIE
DU THE : Les petits pots contenant le thé en poudre appelés Chaire ( thé fort ) ou Natsume ( thé léger ) sont généralement des objets de collection, très recherchés des collectionneurs. La longue louche ( Hisaku ) servant à transvaser l'eau chaude de la bouilloire ( Chagama ) vers le bol ( Chawan ) est taillée parfaitement dans une longue tige de bambou. Deux éléments très importants président également dans la cérémonie du thé : la petite spatule ( Chashaku ) qui permet de verser le thé en poudre, et surtout le fouet ( Chasen ) qui permettra de mélanger la poudre de thé et l'eau, pour réaliser ce breuvage si spécifique. On notera parfois la présence d'une réserve d'eau froide sous la forme d'un récipient cylindrique ( Mizusashi ). Enfin élément indispensable pour répondre au besoin de propreté indispensable dans toute cérémonie Japonaise : la pièce de tissu ( Chakin) qui permettra de garder un aspect immaculé à tous les objets. |
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