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LES ARTS MARTIAUX


LE KENDO : Littéralement " la Voie du Sabre ". L'art des samouraïs par excellence. Le kendo est l'escrime japonaise au sabre. On a remplacé celui-ci trop dangereux par un sabre de bambou le" shinai". Mais les coups peuvent être néanmoins si fort que les pratiquants portent une armure de protection.

C'est le plus populaire des arts martiaux au Japon. Il demande des qualités de sang-froid, d'énergie et de rapidité de décision. Si ses règles peuvent paraître simples, elles sont la base de stratégies complexes d'attaques et de contre-attaques, dans un laps de temps très court. C'est une discipline autant physique que mentale.


LE IAÏDO : Complément du Kendo. " L'Art de tirer le sabre ". Discipline très stricte basée sur vingt mouvements ( kata ) de base pour tirer le sabre et cinquante pour trancher l'adversaire.

L'objectif de l'élève est de parvenir à la ( impossible ) perfection des deux mouvements en un seul, à la fois rapide et efficace. Le Iaïdô demande maîtrise de soi et goût de la recherche de la perfection.

Pratiqué sans adversaire ( pour des raisons évidentes de sécurité ), avec un véritable sabre, c'est un véritable combat dans l'absolu, où on est soi-même son propre adversaire.


 

LE KYÛDÔ : littéralement " la Voie de L'Arc ". Le tir à l'arc constituait l'un des entraînements fondamentaux des sa mourais. Pratiqué aujourd'hui comme pratique mentale plus que comme véritable sport.


Les adeptes ne recherchent pas réellement la précision de la cible ou la force de la flèche. C'est plutôt la stabilité de leur mental, et la maîtrise parfaite du corps qui est importante. L'essentiel réside dans l'exactitude des gestes codifiés qui doit apporter l'harmonie globale.


Plus proche de la spiritualité que de l'art de combat, le Kyûdô reste réservé à une petite minorité de pratiquants.


LE YABUSAME ( arc à cheval ): Exercice pratiqué à cheval par les bushi, consistant à tirer des flèches au grand galop sur des cibles placées le long du chemin.

Ancienne pratique datant du bafuku de Kamakura ( 1150 ), cet exercice requiert une parfaite pratique tant technique que esthétique. La difficulté du tir à cheval au galop est compliquée par une étiquette très stricte sur les gestes (katas).

Au Japon seules trois familles se targuent de maîtriser cette discipline étonnante. Des démonstrations exceptionelles ont lieu en costume d'époque à Kamakura et au sanctuaire Meiji-Jingu de Tokyô


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15 MARS 2002